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La Grèce Ancienne 5/13 - Des flammes de l’Ionie à la gloire de Salamine : l’ascension d’Athènes

La Grèce Ancienne 5/13 - Des flammes de l’Ionie à la gloire de Salamine : l’ascension d’Athènes

Retrouvez l'ensemble de nos articles de blog sur l’Histoire de la Grèce Ancienne pour découvrir les moments clés de cette période aux prémisses de l’histoire Européenne.

La révolte ionienne et l’échec de Marathon

À la fin du VIᵉ siècle av. J.-C., les prospères cités grecques d’Asie Mineure ploient sous l’autorité perse. L’avidité fiscale de Darius et le maintien de tyrannies locales nourrissent la rancœur. L’expédition manquée contre Naxos déclenche, en 499, un soulèvement général : Sardes est incendiée, Chypre et la Carie se joignent aux insurgés. Mais les divisions grecques permettent à la flotte phénicienne et aux armées perses d’écraser la révolte ; Milet est prise et dévastée (494). Darius veut frapper au cœur : en 490, ses troupes débarquent à Marathon. Miltiade entraîne les hoplites athéniens dans une attaque décisive : la cavalerie ennemie embarquée, le camp perse est enfoncé. La Grèce respire, mais l’Empire n’oubliera pas l’affront.

Xerxès et la grande invasion

Athènes, consciente du retour inévitable des Perses, se transforme : l’ostracisme écarte les partisans de la tyrannie, et Thémistocle dote la cité d’une flotte de 200 trières financée par l’argent des mines du Laurion. En 480, Xerxès franchit l’Hellespont avec une armée gigantesque. Aux Thermopyles, Léonidas et ses 300 Spartiates tombent, tandis qu’à l’Artémision la flotte grecque tient tête. Athènes est évacuée et incendiée. C’est à Salamine que Thémistocle force la bataille : dans le détroit, les trières grecques brisent la flotte ennemie. Privé de ravitaillement, Xerxès regagne l’Asie, laissant Mardonios poursuivre la guerre. L’année suivante, Pausanias écrase l’armée perse à Platées, tandis qu’à Mycale, la flotte grecque détruit les navires royaux : l’hellénisme est sauvé.

De la victoire à l’empire

La menace perse persistant, Athènes organise la Confédération de Délos : certaines cités fournissent des vaisseaux, d’autres versent un tribut. Rapidement, l’alliance se mue en un empire maritime. Cimon, fils de Miltiade, chasse les Perses de Thrace, des Sporades et remporte à l’Eurymédon (470) une éclatante victoire. Mais Athènes impose sa domination : Naxos et Thasos, révoltées, deviennent tributaires. L’hostilité de Sparte s’aiguise ; l’expédition commune en Messénie tourne au froid diplomatique, menant Athènes à s’allier à Argos et à vaincre Égine.

Paix fragile et suprématie maritime

L’expédition égyptienne contre la Perse se solde par un désastre naval. Athènes conclut une trêve avec Sparte pour reconstituer sa flotte ; Cimon, rappelé d’exil, remporte encore des succès à Chypre. Un accord avec Artaxerxès fixe les frontières : les cités grecques d’Asie Mineure sont libres, Athènes renonce à ses ambitions orientales. Sous Périclès, la cité, protégée par les Longs Murs et maîtresse de la mer, domine la Grèce d’Europe et la Mer Égée. Mais derrière l’équilibre apparent, la rivalité avec Sparte prépare déjà de nouveaux conflits.

Pour en savoir plus, retrouvez tous les détails dans notre livre L’Histoire de la Grèce Ancienne de Jean Hatzfeld.

Illustration : Sandro Botticelli, La Calomnie d’Apelle (v. 1495) Florence, Galerie des Offices. © The Yorck Project/Wikimédia Commons.

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